Violences sociales : La dictature de la famille dans Nos jours d’hier de Sophie Heidi Kam,
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Auteur(s): BELEMGNYGRE Sibdou Nelly Maria
Résumé

L’analyse suivante part du constat que la gestion de la cité dans la pièce de théâtre Nos jours d’hier de la burkinabè Sophie Heidi Kam fonctionne selon une logique qui transparaît dans les échanges verbaux : celle du pouvoir de la famille. Il faut y noter, cependant, une déviation de sa finalité à travers les dialogues de deux personnages principalement : le soldat Tanguy (personnage principal), motivé dans sa lutte par ses devoirs de frère, de fils, de père voire de fiancé ; le chef, Zié (frère de Tanguy), qui se sert du même sens de la famille pour sévir et faire pression sur les consciences. Le rapport à la famille est ici source de conflit. Il y apparait des formes de violences que des personnages s’imposent par devoir familial. Après avoir repéré les justifications de la violence que développent les personnages de la pièce, l’analyse a permis d’observer la vision pacifiste que l’auteur insuffle à son œuvre.

Mots-clés

violence culture interaction théâtre

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