Le problème de l'immigration et de la gestion des frontières en Afrique,
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Auteur(s): Ouédraogo Hamado
Auteur(s) tagués: Hamado OUEDRAOGO ;
Résumé

L’article intitulé « le problème de l’immigration et de la gestion des frontières en, Afrique » analyse le problème de la migration en lien avec celle de la protection des frontières. Autrement dit, comment la protection des différentes frontières nationales est-elle possible dans un contexte de menaces terroristes transnationales ? Le but de notre recherche est d’examiner également la problématique de la gestion des frontières c’est-à-dire la question des décisions d’admission sur un territoire national donné un certain nombre de migrants entre États africains et européens dans un contexte de mondialisation. L’immigration est, sans nul doute, l’un des défis majeurs de ce siècle, le nombre de migrants internationaux était estimé à 258 millions, soit 3,4 % de la population mondiale par les statistiques d’International Migration Report 2017. Considérée comme le Berceau de l’humanité, l’Afrique est historiquement une région d’intenses mobilités. Elle est, non seulement connectée au monde par les migrations internationales, mais aussi par des réseaux qui parcourent le monde entier. Ces dynamiques migratoires sont motivées principalement par des enjeux multiformes et par des facteurs politiques, économiques, socioculturels, mondiaux et familiaux. Mais les migrants sont confrontés à des frontières matérielles et immatérielles dans leurs trajectoires. Soit, les délimitations entre les territoires des États d’une part, soit ils font face aux normes et règles, rigides ou flexibles qui permettent la traversée des espaces sociaux ou non et l’exercice de certaines activités. Mais, le manque de voies légales de migration a contribué à augmenter le nombre de décès dans la Mer Méditerranée. Tels sont les défis qui attendent les décideurs et gouverneurs dans la nouvelle éthique de la migration qui implique des stratégies plus efficaces pour combattre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, car la terre est un don gracieux de la création. En somme nous dirons que pour arrêter les guerres, il ne faut pas supprimer les frontières, mais, d’une certaine façon, les civiliser. Il faut faciliter au maximum les voyages, il faut instituer non pas l’exclusion réciproque de ceux qui vivent d’un côté ou de l’autre, mais la liberté de circulation, les échanges, l’hospitalité.

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