Dans cet article intitulé, la tolérance, un impératif démocratique, nous partons d’un constat que notre époque est guidé par le vocable de tolérance que ce soit les discours politiques, religieux. Confrontées à certains actes absolument intolérables, commis au nom d’idéologies meurtrières, les opinions publiques des sociétés démocratiques semblent parfois tentées de considérer la tolérance comme un idéal dépassé et symptomatique de notre faiblesse. C’est pourquoi nous pouvons nous demander si la tolérance est une valeur vivante, garantie par une autorité et solidement enracinée dans les mœurs ou est-ce une valeur menacée ou du moins une vertu si difficile c’est-à-dire une chose rare ? Le vivre ensemble n’est possible qu’à condition d’une tolérance réciproque, autrement dit, la tolérance ouvre les cœurs des hommes et des femmes et sert à accroître le bien-être de tous. De même, le libéralisme et la démocratie vont de pair avec l’idée de diversité et donc de tolérance. Tout simplement parce que les individus en professant publiquement leurs conceptions morales et leurs opinions peuvent se gêner, voire se blesser moralement, et c’est précisément en raison de ces frictions que le recours à la tolérance et à la liberté d’expression est nécessaire. En fait, la tolérance est le corollaire de l’affirmation de la liberté, donc de la démocratie

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