Le but poursuivi à travers cet article : « L’intemporalité de la problématique éducative », méditant sur l’intemporalité de la problématique éducative, consiste à faire comprendre l’importance de promouvoir les bases et forces universelles de l’éducation, malgré la diversité des époques et défis auxquels l’humanité ne cesse d’être confrontée. L’attachement à un tel objectif conduit la recherche à révéler que l’insuffisance de l’éducation et de l’éthique des antiques, réside dans ce qu’ils ont inscrits la perfectibilité dans les normes et l’action dogmatique. La raison, jadis tant vénérée comme norme d’élite et de discrimination, n’est donc pas la totalité de l’homme. Elle a toujours été défiée par la violence tout au long de l’histoire humaine. D’où la nécessité d’éduquer l’homme constamment à la raison saine. Cet idéal conforte à lutter pour la liberté, l’égalité, la justice, le droit et exhorte surtout à prendre conscience que la réalisation de cette lutte humaine et citoyenne requiert au préalable que la liberté, l’égalité, la justice, le droit, la fraternité soient explicitées pour tous. Cette œuvre de perfectibilité incombe certes à tous, mais singulièrement aux États et à des acteurs consacrés par eux, sans être leurs captifs. Éducation et dressage ne sauraient être confondus. L’éducation à l’humanité universelle ne saurait se redéduire au dressage citoyen.

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