La chefferie traditionnelle et religieuse, quelle action avec les forces de défense et de sécurité dans les crises sociopolitiques en Afrique ?,
Lien de l'article: revue.djiboul@gmail.com
Auteur(s): NOUMA Biauké Fulgence
Auteur(s) tagués: Biauké Fulgence NOUMA ;
Résumé

L’existence des ‘’êtres’’ sur la planète terre exige nécessairement des
relations interpersonnelles ou interpersonnelles, c’est-à-dire être en relation avec soi-même
et être en relation avec les autres ‘’dans une logique de la toile d’araignée’’, d’où
chaque individu doit savoir marcher pour éviter de tomber dans l’angle d’exigence
d’autrui. Le simple regard, la manière de parler à autrui peut susciter des conflits qui
réduisent l’individu en une proie vis-à-vis de l’autre. Alors que, où existe des
‘’hommes,’’ les incompréhensions aussi demeurent ; où il y a eu des conflits, les
tentatives de résolution et de pacification suivent aussi souvent avec des accords, soit
par des simples libations, soit par même des pactes de sang. Comme le cas en Afrique
teintée des guerres tribales entre le Xe et le XVIIIe. Ces conflits larvés et ouverts
faisaient l’objet des conclaves afin d’aboutir à leur résolution par les mécanismes d’une
quelconque justice traditionnelle souvent taillée sur mesure, mais tout de même, elle
parvenait à résoudre certaines crises communautaires et intercommunautaires. C’est
pourquoi nous pensons que l’interaction communicationnelle entre leaders
traditionnels et religieux avec les forces de défense et de sécurité pourrait parvenir à
éradiquer ce fléau transcontinental qu’est le terrorisme au Burkina Faso. D’où le thème
de notre communication : «La chefferie traditionnelle et religieuse, quelle action avec
les forces de défense et de sécurité dans les crises sociopolitiques en Afrique ? ».

Mots-clés

Afrique chefferie crises communication résolution

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