Communication en temps de crise : approche comparée entre « Girls at War de Chinua Achebe » et la situation sécuritaire au Burkina Faso,
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Auteur(s): YODA Lalbila Aristide, KIEMA Alfred
Auteur(s) tagués: Lalbila Aristide YODA ;
Résumé

Cet article se penche sur la communication littéraire dans la nouvelle d’Achebe, intitulée « Girls at War », tirée de la collection de nouvelles Girls at War and Other Stories. Cette nouvelle, faut-il le rappeler, a été inspirée par la guerre du Biafra (1967-1970), dénotant ainsi le réalisme de l’auteur dans la mesure où la fiction devient un prétexte pour dépeindre la société et dénoncer ses maux. En effet, Achebe a vécu de près la guerre du Biafra. Il a même soutenu les sécessionnistes chrétiens Igbos du Sud-Ouest, qui s’opposaient aux groupes ethniques du Nord dans cette guerre civile qui a engendré plus d’un million de morts. D’ailleurs, il a accepté de jouer le rôle d’ambassadeur itinérant pour plaider la cause des biafrais. Notre objectif dans cette étude est d’analyser la communication en temps de crise dans cette nouvelle et de montrer l’universalité et l’intemporalité des thèmes relatifs à la guerre, à savoir la souffrance, les pertes en vies humaines, la famine et la cherté de la vie, entre autres. Après un rappel historique de la guerre du Biafra (1967-1970), nous explorons les thèmes abordés par Achebe dans Girls at War ainsi que le style et les techniques narratives utilisés pour véhiculer son message avant d’évoquer la communication dans les médias au Burkina Faso depuis 2015, date du début de la crise sécuritaire dans ce pays. Il s’agit de mettre en parallèle le contenu de la communication littéraire dans Girls at War et la communication dans les médias au Burkina Faso en guerre.

Mots-clés

Communication réalisme universalité intemporalité Biafra

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