Littérature africaine et cohésion sociale,
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Auteur(s): TIAHO Lamoussa
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Résumé

En ce vingt-et-unième siècle, s’il y a une psychose qui hante les esprits humains dans les sociétés africaines contemporaines, c’est entendu les violences terroristes et autres conflits communautaires qui remettent en cause par endroits, certaines valeurs cardinales africaines comme la tolérance, l’amitié, l’hospitalité et le vivre ensemble.Ce nouveau contexte de violence exacerbée et d’extrême barbarie interpelle plus d’un africain et l’ensemble des acteurs sociaux à s’interroger et à rechercher d’éventuelles solutions de sauvetage pour la survie de nos communautés, de nos sociétés et de nos pays. Le questionnement de certaines œuvres de notre littérature semble nous proposer des pistes susceptibles d’aller vers des solutions de ces crises sociétales à travers des formes, des pratiques et des mécanismes culturels qui ont souvent fait bonnes recettes face aux situations de conflits communautaires et d’affrontements violents entre les populations. Pour ce faire, nous avons choisi de mener une réflexion autour de la problématique suivante : Littérature africaine et cohésion sociale. La présente réflexion sera faite à travers l’analyse de quelques oeuvres littéraires où certaines pratiques culturelles convoquées par des écrivains ont été redéployées comme outils de cohésion sociale et de rapprochement des communautés comme on peut le constater à travers, Crépuscule des temps anciens (Nazi Boni), Le Carnaval de la mort et Sugri Majesté (Fidèle P. Rouamba).

Mots-clés

violence ,terroristes ;communautaire ,barbarie ,pratiques culturelles

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