La violence se définit comme l’utilisation de force ou de pouvoir, physique
ou psychique pour contraindre, dominer, tuer, détruire ou endommager. Le
présent travail est relatif à l’expression de la violence dans la littérature. En
effet, notre sujet se précise « Le descriptif au service de l’écriture de la
violence dans Les espiègles de Mathias Kyelem », un libellé qui est pour nous
l’occasion de montrer l’intérêt qu’accordent les écrivains à cette thématique
dans l’exercice de leurs arts. Le récit de Mathias Kyelem, (2006) repeint cette
pratique iconoclaste exercée sur l’être ou l’entité inférieure en termes de
capacité de domination par l’adversaire qui s’avère plus holistique à
l’instant hic et nunc dans Les Espiègles. Un regard de la sémio-descriptive
selon Philippe Hamon, (1981) sur l’écriture de la violence exprimée entre la
population de Sabalibougou et les miliciens en belligérance fera preuve
d’analyse dans la suite de cet article.

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