Le chemin de fer Abidjan-Niger (1904-1934) : enjeux de mémoire autour d’un héritage colonial,
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Auteur(s): BAZIE Boubié
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Résumé

Cet article qui fait une analyse des facteurs militant à l’érection d’une stèle à la mémoire des officiers européens victimes de la construction de la ligne ferroviaire Abidjan-Bobo-Dioulasso, met non seulement en exergue la différence entre « citoyens » et « indigènes » dans la société coloniale en général mais aussi entre les travailleurs européens et africains du chemin de fer en particulier. Si les travailleurs africains peuvent être considérés comme des « oubliés » du chemin de fer malgré leurs sacrifices, cela est à replacer dans le contexte particulier de domination coloniale où la République a trahi ses promesses d’universalité. Cette analyse, qui fait du chemin de fer Abidjan-Niger un « lieu de mémoire » tant pour le colonisateur que pour le colonisé, s’appuie sur les données des archives et des travaux scientifiques.

Mots-clés

Main-d’œuvre indigène Abidjan Niger oubliés

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