Le site des ruines de Loropéni a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO comme un établissement fortifié associé au développement du commerce à longue distance en Afrique de l’ouest précoloniale. Dans ce commerce, la production aurifère à proximité des ruines en pierre y aurait joué un rôle prépondérant. Cette fonction est une permanence sur l’ensemble des ruines dites du « pays lobi » dont les premières mentions écrites remontent au début du XXe siècle. De récentes prospections intensives menées dans la périphérie des ruines de Loropéni ont permis de mettre en évidence de nombreuses structures en pierre de petites tailles. Des investigations archéologiques menées sur certaines d’entre elles montrent de nombreuses similitudes avec les ruines de Loropéni, mais les preuves matérielles mises au jour ont plus trait à des habitations ordinaires qu’à des fortifications ou à l’activité aurifère. A partir des nouvelles données collectées, cet article tente d’examiner la fonction des ruines en pierre dans leur ensemble.

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