Communication parlementaire au Burkina Faso : la durabilité en question,
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Auteur(s): BAZYOMO Emile Pierre
Auteur(s) tagués: Emile Pierre BAZYOMO ;
Résumé

Le rapport du parlement à la communication est fait d’un cycle interminable d’actions de conciliation entre différents et antagonistes intérêts (intérêts personnels de chacun des députés, des partis dont sont issues les députés, de leurs circonscriptions électorales, de leurs régions, de l’intérêt général et enfin de l’intérêt de l’institution parlementaire) qui rend la tâche ardue et les résultats peu probants. Cette spécificité de l’institution et la complexité de la communication qui va avec ne sont pas souvent prises en charge par la littérature scientifique. Dans la mesure où l’alternance au pouvoir est considérée comme un des piliers de la démocratie représentative, la communication parlementaire peut-elle penser et agir global et durable ? Cet article qui se propose d’identifier les contraintes auxquelles est soumise la communication parlementaire, se sert de l’étude de l’image de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, pour discuter de la légitimité du parlement dans un contexte où évoluent désormais de nouveaux acteurs et de nouvelles expressions citoyennes. Les organisations de la société civile, les activistes, les autres leaders d’opinion (influenceurs) ainsi que les citoyens eux-mêmes grâce aux TIC qui ont libéré la parole profane et citoyenne remettent en cause la légitimité de leurs représentants à l’Assemblée

Mots-clés

communication parlementaire Assemblée nationale conciliation démocratie représentative durabilité

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