Du 4 au 7 novembre 2014, l’Université Bordeaux Montaigne et la Chaire UNESCO en pratiques émergentes en technologies et communication pour le développement ont organisé un colloque international sur les « Terminaux et environnements numériques mobiles dans l’espace francophone ». A l’occasion, nous avons présenté une communication sur « Mobile learning : enjeux et usages en milieux professionnels burkinabè ». Cet article a été publié dans un ouvrage collectif sous la direction de A. KIYINDOU et E. DAMOME sous le titre « Terminaux et environnements numériques mobiles dans l’espace francophone ». L’engouement des professionnels pour la formation continue s’explique principalement par la nécessité de s’adapter aux changements dans les emplois et aux évolutions technologiques. Contrairement aux apparences et aux pratiques d’ailleurs, les entreprises burkinabè ont l’initiative de la formation professionnelle dans un contexte de partage de coûts et des bénéfices. Malheureusement, observe l’article, ces formations sont fonctionnelles et spécifiques et ne facilitent dont pas la mobilité des employés. C’est pourquoi, de plus en plus de travailleurs, prennent l’initiative de leur propre formation souvent à l’insu de l’employeur. Le mobile learning apparait comme une des solutions à la mobilité des professionnels. L’article a proposé une évaluation des usages du téléphone portable sous le prisme de la formation continue. Il a montré que le mobile possède un potentiel formatif négligé et/ou sous-estimé.

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