La démocratie participative est de plus en plus perçue comme le
moyen par lequel il devient possible de sauver la démocratie
libérale en crise et par la même occasion, réconcilier les citoyens
d’avec leurs institutions et la politique. Cette démocratie de
proximité semble avoir trouvé son champ d’expression dans la
décentralisation qui « consacre le droit des collectivités territoriales
à s’administrer librement et à gérer des affaires propres en vue de
promouvoir le développement à la base et renforcer la gouvernance
locale. » (Loi 055 du 21 décembre 2004). Comment conjurer par la
communication publique la malédiction des ressources naturelles
qui guette aussi bien les humains que leurs organisations
sociales alors qu’ils pensaient avoir trouvé là le chemin du
développement et du bonheur ? Les résultats de la présente
recherche montrent une « batardisation » de la communication qui
révèle en réalité une mal gouvernance des collectivités territoriales.

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