Le scrutin intervenait dans un contexte de crise sécuritaire exacerbée et de perte de confiance entre les citoyens et leur classe politique d’une part, et entre les citoyens et les institutions d’autre part. La problématique de la réconciliation était donc à l’agenda politique et les candidats en ont fait leur cheval de bataille. Notre recherche analyse les corpus des discours prononcés dans les chefs-lieux de régions par les candidats du MPP, du CDP et de l’UPC, Nos avons cherché à cerner leurs compréhensions et positions sur la thématique,
Notre démarche s’est appuyée sur des recherches documentaires et des entretiens. Le traitement des données a consisté en une analyse et une interprétation des données collectées.
Nos résultats montrent que le sujet de la réconciliation nationale a été imposé aux acteurs politiques par la situation de crise sécuritaire que connait le pays. Ainsi, les trois candidats étaient unanimes sur la nécessité de la réconciliation nationale au Burkina. Mais ils n’avaient ni la même compréhension des sous-thématiques, ni les mêmes approches pour parvenir à cette réconciliation.

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