Conséquences piézométriques des changements des unités d’occupation des sols dans le degré carré de Ouagadougou (Burkina Faso),
Auteur(s): OUEDRAOGO Joachim, KABORE Fidèle, DA Dapola Evariste Constant
Auteur(s) tagués: Joachim OUEDRAOGO ;
Résumé

Au Burkina Faso, les granitoïdes, très peu perméables, représentent 80 % des formations géologiques. L’urbanisation sans cesse galopante combinée à une variabilité climatique favorise la dégradation de la biodiversité avec pour conséquences une régression des formations végétales, l’érosion et l’encroutement des sols. La battance des unités pédologiques occasionne une faible infiltration et un fort ruissellement des eaux pluviales. Le degré carré de Ouagadougou se retrouve dans ce contexte. Cette recherche vise à montrer l’évolution de la surface libre des nappes à travers l’analyse de données de six piézométriques. Ce sont : Bassinko (F1, F2) ; Silmissin (F1, F2, F3) et le piézomètre du Comité Interafricain d’Etudes Hydrauliques, CIEH, de l’Université Joseph KI-ZERBO. Il en résulte que la régression des formations végétales combinée à l’extension de la zone d’habitat a pour réponse des mécanismes de fluctuation de la nappe très contrastés : un secteur à piézométrie positive et un autre à piézométrie négative. Le piézomètre CIEH et celui de Bassinko F1 connaissent une tendance à la hausse consécutive à une assez bonne infiltration des eaux liée à la topographie, à la texture des sols et au regain pluviométrique ces vingt dernières années. Le secteur à piézométrie négative à savoir (F1, F2, F3) de Silmissin et F2 de Bassinko, se localise essentiellement dans un espace fortement urbanisé.

Mots-clés

Variabilité climatique régression du couvert végétal niveau piézométrique degré carré de Ouagadougou

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