CULTURE DES ARBRES FRUITIERS ET VULNERABILITE DES FORMATIONS NATURELLES DANS LA COMMUNE DE ORODARA AU BURKINA FASO,
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Auteur(s): KEKELE Adama, OUOBA Pounyala Awa, TRAORE Diakalya, SOME Yélézouomin Stéphane Corentin
Auteur(s) tagués: Pounyala Awa OUOBA ;
Résumé

L’agriculture, dépendant aussi bien de la fertilité des sols, de la pluviométrie que de la pression démographique, contribue à la dégradation des ressources naturelles et à la création d’un déséquilibre entre les zones de cultures et la végétation naturelle. L’expansion de l’arboriculture fruitière a bouleversé le paysage de la commune de Orodara. La présente étude évalue la vulnérabilité des formations naturelles face à l’arboriculture fruitière. L’utilisation des images satellites de multi-dates (1991 à 2018) a permis d’obtenir des informations sur la dynamique de l’occupation des terres. Ces informations ont permis d’estimer le taux moyen annuel d’expansion spatiale et de calculer la vulnérabilité des formations naturelles. Les résultats montrent un système de production à arboriculture fruitière en association avec les cultures céréalières. Si moins de la moitié de la superficie de la commune était occupée par les zones de culture en 1971, elles se répartissent entre les cultures annuelles (56 %) et permanentes (4 %) en 1991. Entre 2002 et 2018, occupant encore plus d’espace, les zones de cultures s’étendent sur 71 % avec un développement de l’association arboriculture fruitière et céréaliculture (39 %). Cela a induit une régression des savanes arbustives et arborées, et une progression de la forêt galerie et de la zone de culture. Cela confirme la forte vulnérabilité des formations naturelles où la forêt galerie est très vulnérable au changement avec un ratio de 11 % à 12 % de 1991 à 2018. Tout ce qui dégrade la diversité biologique dans la commune de Orodara.

Mots-clés

Fruit trees cereal crops vegetation vulnerability Orodara

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