Ce travail traite de l’autorité de l’enseignant dans les écoles primaires de nos jours au Burkina Faso. En effet, force est de constaté que la notions la fonction d’enseignant est en pleine mutation. L’enseignant n’a plus aujourd’hui le rayonnement qui fut naguère le sien. En effet, nous sommes à mille lieues de l’époque où, ‘’lumière du village’’, le maître jouissait d’une considération sans borne, et pouvait se prévaloir d’une autorité incontestable et dans sa classe, et dans la société. Mais depuis quelques temps, cette notoriété s’est réduite comme une peau de chagrin au fil du temps. Les sources de lumière se sont multipliées, même dans nos campagnes. Le maître semble tombé de son piédestal. Sa belle image s’est considérablement flétrie., une chose semble s’imposer : l’autorité du maître fait face aujourd’hui un véritable défi : celui de s’exercer dans un monde où, ère démocratique oblige, l’autorité en général est contestée. Pourquoi parler de soumission, ou même d’obéissance entre des individus ayant en principes les mêmes droits, donc égaux devant la loi. En définitive le chalenge auquel doit faire face l’enseignant est des plus grands, mais tout espoir n’est pas vain pour en venir à bout. Il importe, pour ce faire que chacun des acteurs de la vie scolaire joue sa partition : que l’enseignant ait la plus haute opinion de sa fonction et l’exerce avec application, abnégation et compétence ; que les autorités créent le climat et les conditions nécessaires à l’exercice d’une autorité éducative féconde : que les parents d’élèves s’acquittent convenablement de leur devoir d’éducation envers leurs enfants avant et pendant leur scolarité

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