L’inopérante quinzaine critique ou l’échec de construction d’une communauté éducative à l’école primaire au Burkina Faso,
Auteur(s): SORE Zakaria
Auteur(s) tagués: Zakaria SORÉ ;
Résumé

Pendant longtemps, la gouvernance de l’école primaire a été le monopole des enseignants. Mais, au début des années 1990, et, face à la montée des théories sur la responsabilisation des acteurs, ce mode de gouvernance s’est révélé inefficace. Dans la recherche de modèles adéquats de gestion de l’école primaire, la quinzaine critique a été instituée comme alternative. Toutes les deux semaines, elle réunit les enseignants d’une école qui essaient
collectivement de trouver des solutions à leurs difficultés pédagogiques. Elle peut aussi réunir les enseignants et les
représentants de la population locale en vue de réfléchir sur la vie de l’école, et les types de relations à établir entre ses différents acteurs. L’objectif de cet article est de comprendre la portée de la quinzaine critique dans l’instauration d’une communauté d’apprentissage à l’école, de voir l’importance de ce mode de gestion dans l’implication et la responsabilisation de l’ensemble des acteurs de l’éducation dans la vie de l’école.

Mots-clés

communauté d’apprentissage participation implication

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