Cet article traite du sujet de l’orientation scolaire et professionnelle en contexte burkinabè. Il s’efforce de revisiter l’histoire de l’orientation scolaire en mettant en lumière plusieurs facteurs instructifs et édifiants de cette discipline. L’orientation scolaire et professionnelle a vu le jour en contexte burkinabè à la faveur des années des indépendances par l’entremise de la coopération française. D’une poignée de main de conseillers d’orientation à ses débuts, aujourd’hui le pays dispose moins de 200 en activité.
La méthodologie s’appuie sur la collecte de données au moyen d’un questionnaire, de leur traitement ainsi que de l’analyse et de l’interprétation des résultats. Un questionnaire adressé à des élèves de classes d’examen de
l’enseignement général (classes de troisième, terminales A et D) et de l’enseignement technique (classes de terminales F3, F4, G2 et H) a permis de collecter des données auprès de 312 personnes.
Les résultats indiquent une tendance à l’orientation marquée par le genre, un parcours jalonné par une indécision scolaire et professionnelle, une immaturité de carrière, une impréparation par manque de projet personnel etc.
Ces résultats révèlent la situation vécue par nombre d’élèves quant à leur choix de filières ou de séries d’études.

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