Introduction : Les tumeurs rachidiennes sont le plus souvent malignes, de diagnostic parfois tardif dans notre
contexte. La douleur est le premier motif d’hospitalisation en rhumatologie. L’objectif de notre étude était de
décrire les aspects épidémiologiques et cliniques des localisations secondaires rachidiennes des tumeurs vues en
hospitalisation dans le service de rhumatologie du CHU-B. Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude
transversale rétrospective à visée descriptive réalisée du 01 avril 2017 au 31 décembre 2023. Le dossier clinique
des patients hospitalisés durant la période d’étude nous a servi de base de données. Résultats : Trente-six cas ont
été colligés dans notre étude. L’âge moyen des patients était de 62,2 ans, les extrêmes étaient 38 et 76. Les
hommes représentaient 80,6%. Vingt-huit patients (77,8%) avaient un syndrome rachidien et 15 patients (41,7%)
avaient un syndrome radiculaire. Cinq patients (13,9%) avaient un déficit moteur. L’état général était altéré chez
22 patients (61,1%). Vingt patients (57,6%) avaient une localisation rachidienne secondaire à un cancer de la
prostate et 5 patients (13,9%) secondaire à un cancer de sein. Dix-huit (50%) avaient une localisation secondaire
rachidienne lombaire. Neuf patients (25%) avaient une atteinte rachidienne multi-étagée. Conclusion : la
localisation secondaire rachidienne la plus fréquente était d’origine prostatique. Un diagnostic précoce et un
suivi régulier pourraient permettre de prévenir les complications.

tumeurs rachidiennes secondaires