La pathologie lipomateuse, bien que bénigne dans son
atteinte cutanée, voit sa bénignité être remise en question
lorsqu’elle touche le système nerveux central. Cette
localisation anatomique a été mise en évidence pour la
première fois en 1818 par Meckel sur une autopsie. Le
développement de l’imagerie cérébrale a permis de diagnostiquer
de nombreux cas de lipomes intracérébraux,
même si cette anomalie demeure rare. L’innocuité des
lipomes intracérébraux reste discutée.
Nous rapportons ici le cas d’une personne âgée dont le
récit pourrait remettre en doute le caractère bénin souvent
admis des lipomes intracérébraux.

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