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Investigateur Principal:
- LINGANI Salfo, salfo.lingani@ujkz.bf - Université Joseph KI-ZERBO
Structure Porteuse: gril1@gmail.com
Acteur(s) interne(s):- LINGANI Salfo
Autre(s) acteur(s):- LINGANI Salfo, GRIL - Université Joseph KI-ZERBO
- DIASSO Yancou, économiques et de gestion - Université Thomas Sankara
- NADEMBÈGA Christelle W Marie, Biochimie-Microbiologie - Université Joseph KI-ZERBO
Période: 2021-02-15 à 2022-02-15
Les malades du sida adjoignent des ingrédients médicamenteux (pharmaceutique,
pharmacopée, médicaments de rue) aux Antirétroviraux (ARV) pour réduire leurs « effets incontrôlés » et rendre leur apparence corporelle plus jolie, mise à rude épreuve par les stigmates discréditables (hypertrophie, hypotrophie, boutons, tâches et odeurs). Ces marques perceptibles sont récurrentes chez les malades qui se soucient constamment de leur aspect physique soumis aux soignant-e-s qui ont du mal à les éliminer. Les malades de leur côté tentent aussi à leur insu de soigner leur allure corporelle en fonction de leur pouvoir d’achat. Ils consomment des produits «moins chers» (rue) en vue d’améliorer la fonction esthétique de leur corps (grossir, sans taches) ignorant la qualité de ces produits qui les exposent à d’autres maladies (diabète, cardiovasculaires) gênantes. Les multiples tentatives d’éliminations de ces stigmates encombrants s’enchainent sans pour autant anéantir les enjeux inesthétiques qui sont souvent des sources de tensions exclusives des malades du sida de leur milieu social (famille, ami-es). Ainsi met-on aussi en exergue les pratiques esthétiques en matière de styles (régimes, vestimentaire, cosmétique) de vie dans une quête de bien-être et de vie en société.
Bilan satisfaisant avec 2 articles publiés. En perspective : 2 articles en écriture et 1 ouvrage collectif en vue.
Un autre projet collaboratif en rédaction pour une proposition de financement au niveau d'ARES.
ARES