Projet BeeBetter (Beebetter)
Montant: 0
Montant UJKZ: 19140000
Frais: 1740000
Devise:
Description

La filière apicole est identifiée dans les politiques et stratégies de développement du Burkina Faso (PNDES II, stratégie d’industrialisation du Burkina, politique sectorielle de développement agro-sylvo-pastorale) comme l’une des filières prioritaires et porteuses. Selon les estimations du ministère en charge de l’apiculture, les activités de production du miel occupent environ 16 000 apiculteurs. De 2007 à 2017, cette production a connu une forte croissance passant de 55 tonnes à 570 tonnes pour trois (03) milliards de francs CFA au titre des retombées financières. Elle fait aujourd’hui l’objet d’une stratégie nationale de développement dédiée (stratégie nationale de développement de l’apiculture 2020 – 2025).
Une analyse approfondie de cette dynamique de croissance de la filière apicole montre que le défi majeur demeure celui des moyens d’inclusion des petits paysans-apiculteurs dans les retombés au regard des coûts élevés d’accès aux équipements apicoles vulgarisés et l’absence d’un travail d’appui à l’amélioration/valorisation des techniques et pratiques locales plus accessibles. C’est la levée de ces barrières d’accès à la filière pour les petits paysans-apiculteurs, que vise le projet Bee Better, en engageant les principales parties prenantes (apiculteurs, centres apicoles, acteurs étatiques, académiques, ONG et bailleurs) dans un processus de dialogue et de co-création permettant la valorisation des matériaux et savoir-faire locaux en matière d’apiculture.
Conçu pour une durée de trois ans, l’objectif global du projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté de la population rurale burkinabè et à la préservation de la biodiversité par l’augmentation inclusive des revenus apicoles et une meilleure intégration de l’apiculture et de l’abeille dans les agrosystèmes. A moyen terme, les objectifs spécifiques poursuivis sont :
• L’amélioration de l’accessibilité (par les petits apiculteurs) et l’acceptation (par les centres apicoles) des outils de travail (ruches et matériel de récolte) issus de la valorisation des ressources locales (savoir-faire et matériaux) ;
• L’amélioration de la prise en compte, par les décideurs et les bailleurs de fond, de la diversité des acteurs, des savoir-faire et des pratiques apicoles des terroirs pour des projets et politiques apicoles plus inclusives au niveau national ;
• L’amélioration de la cohabitation entre les paysans-apiculteurs et les paysans et le niveau de connaissances des jeunes générations sur l’abeille, son rôle dans l’écosystème et les moyens de le protéger.

Bilan

partenaire(s)

CEAS

962
Enseignants
5577
Publications
49
Laboratoires
84
Projets