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Investigateur Principal:
- YOUL Estelle Noëla Hoho, estelle.youl@ujkz.bf - Université Joseph KI-ZERBO
Structure Porteuse: Université Joseph Ki-Zerbo
Acteur(s) interne(s):- YOUL Estelle Noëla Hoho
Autre(s) acteur(s):- YOUL Estelle, LADME - Université Joseph Ki-Zerbo
- KY/BA Absetou, Bactériologie-virologie - CHU-B
- SANOU idrissa, Bactériologie -virologie - CHU-T
- KOPIHO/GARE Jocelyne, Chirurgie dentaire/Santé publique - CHU-YO
- KABORE Aimé, Chirurgie dentaire - Centre Médical de santé Bucco-dentaire
- COMPAORE Souleymane, Botanique-Ethnobotanique/Ecologie - IRSS
- LOMPO Palpouguini, Microbiologie - IRSS
- YODA Jules, Phytochimie - IRSS
- BANCE Alimata, Biochimie/Microbiologie - IRSS
- KIEDREBEOGO Martin, LABIOCA - Université Joseph Ki-ZERBO
- BANDE Moumouni, LATES - Université Joseph Ki-Zerbo
- DORI Daniel, LADME - Université Joseph Ki-Zerbo
- DIARRA Abdoulaziz, LADME - Université Joseph Ki-Zerbo
Période: 2022-01-01 à 2023-12-31
Les maladies parodontales sont des pathologies inflammatoires multifactorielles des tissus de soutien de la dent. Il s’agit d’un problème de santé publique. Les parodontites d’origine bactérienne surviennent à la suite de l’infection de la cavité buccale par des bactéries qui colonisent les surfaces dentaires et s’organisent en biofilm, puis induisent une inflammation du parodonte. Leur prise en charge médicamenteuse est essentiellement basée sur l’antibiothérapie qui montre ses limites en raison de l’apparition de résistance de certains germes et de la toxicité des antibiotiques. Cette étude vise à caractériser la flore microbienne des maladies parodontales et à explorer l’efficacité préclinique de trois plantes médicinales locales couramment utilisées au Burkina Faso contre cette pathologie en médecine traditionnelle (Cochlospermum tinctorium, Securinega virosa, Waltheria indica).
Pour ce faire, la prévalence hospitalière des parodontites dans la population d’étude sera déterminée à travers une enquête de prévalence dans quatre centres hospitaliers de Ouagadougou. A partir des prélèvements bactériens réalisés dans les poches parodontales des patients atteints de parodontite reçus en consultation, les bactéries seront identifiées par la technique de RT-qPCR et de culture bactérienne. L’activité antibactérienne des extraits des trois plantes sera testée sur les bactéries issues des isolats cliniques. De même, les propriétés antiinflammatoires des extraits de ces plantes seront évaluées in vivo et in vitro. Enfin, après une caractérisation phytochimique, les extraits les plus pharmacologiquement actifs feront l’objet d’études de toxicité pour l’évaluation de leur innocuité. Cela nous permettra d’une part d’identifier pour la première fois, les germes parodontaux les plus impliqués dans l’apparition des parodontites dans notre pays et d’autre part de déterminer l’efficacité et l’innocuité précliniques des extraits des trois plantes; ce qui permettra de disposer de prérequis scientifiques pouvant servir au développement de phytomédicaments qui contribueront à renforcer l’arsenal thérapeutique pour la prise en charge médicamenteuse de cette entité pathologique.
Université Joseph Ki- Zerbo,Institut de recherche en Sciences de la Santé (IRSS),Centre municipal de santé bucco-dentaire,CHU Yalgado Ouédraogo, CHU Tengandogo, CHU Bogodogo